vendredi 9 novembre 2012

Gendarmerie Royale : Communication et ouverture

L’ouverture de la Gendarmerie Royale sur son environnement extérieur fut amorcée, quelques années à peine après sa naissance en 1957, par la création, en janvier 1965, de la première Revue de la Gendarmerie Royale. Ce produit avait pour objectif de constituer ‘‘un trait d’union entre les gendarmes et les citoyens’’ selon le premier éditorial qui semblait ainsi résumer ce que devait être, à l’époque, la politique communicationnelle de l’institution. Depuis, l’éventail de cette ouverture, tout en se renforçant davantage au niveau local, n’a pas cessé de s’élargir, débordant progressivement l’espace national. 
Cette évolution a commencé à se matérialiser d’abord à travers la coopération bilatérale, avec les Gendarmeries de pays amis, notamment Européens et Africains. Elle prendra ensuite, au début des années soixante dix, sa vitesse de croisière, par le biais de la participation de l’Arme, au sein des Forces Armées Royales, aux missions humanitaires et de maintien de la paix, sous l’égide des Nations Unies. Cette période sera également marquée par l’accueil, pour la première fois en 1978, d’officiers stagiaires des Gendarmeries de pays africains. 
Cette stratégie d’ouverture, résolument tournée vers l’avenir, aboutira en 1996 à l’admission de la Gendarmerie Royale en tant que membre observateur au sein de l’organisation des forces de sécurité à caractère militaire, plus connue sous l’acronyme FIEP, car fondée en 1994 par la France, l’Italie, l’Espagne et rejoints par le Portugal en 1996. La FIEP compte également parmi ses membres, la Hollande, la Turquie, le Maroc et la Roumanie. Le rôle dynamique de la Gendarmerie Royale Marocaine, au sein de l’organisation lui vaudra d’être admise en 1999 en tant que membre à part entière à l’association. Mieux encore, elle aura le privilège, trois ans plus tard d’en assurer la présidence, à partir d’octobre 2002. Parallèlement à cela, la Gendarmerie Royale s’est attachée à améliorer la formation de ses personnels, en incluant dans ses programmes les nouvelles techniques communicationnelles. Cette action est allée de pair avec la mise en place de structures idoines : Service de Presse et Revue, Poste d’Officier de Liaison auprès de la ‘‘Guardia Civil’’ Espagnole, Service de la Communication et des Relations Extérieures, Service Audiovisuel… 
Et pour aller encore plus de l’avant, l’institution procède à l’édition de la nouvelle version de la Revue de la Gendarmerie Royale (RGR). Elle met ainsi à niveau ses supports médiatiques, pour proposer aux lecteurs des articles de fond, des analyses et des données concernant les domaines divers où la Gendarmerie est appelée à intervenir. Ces domaines restent dans leur majorité mal cernés par le grand public, en raison aussi bien de leur complexité que de leur variété. 

Ainsi, lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, protection des personnes et des biens…mais également sécurité alimentaire, préservation de l’environnement, régulation du trafic routier, aide et assistance aux populations en danger seront autant de thèmes qui constitueront l’ossature de la RGR, enrichis de sujets liés à la culture générale, au sport et aux expériences réussies dans d’autres pays. 

En se présentant sous un nouvel habillage, la RGR, espère atteindre un lectorat national et international aussi large que varié. Elle s’assigne comme objectif la rigueur scientifique et informationnelle, seules à même de faire connaître le rôle dynamique joué par la Gendarmerie Royale dans le processus de développement de notre pays sous la conduite éclairée de notre Auguste Souverain, Chef suprême et chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales et garant de la pérennité et de la stabilité du pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste.
Source : Revue de la Gendarmerie Royale Trimestriel d’information N°1 • Avril 2003